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En vue de la votation nationale du 27 septembre 2020, l’AGFA s’engage pour le maintien d’une Suisse forte, et soutient ainsi le non à l’IDL.

La capacité d’attirer d’excellents chercheurs et chercheuses européens ainsi que l’accès aux projets et aux financements européens ont contribué à transformer la Suisse en une économie du savoir. Les retombées à la fois économiques et sociales sur le pays sont majeures. Les accords bilatéraux avec l’Union européenne garantissent un cadre stable et permettent aux Suissesses et Suisses de diriger des projets scientifiques d’envergure.

Pour ces raisons, l’AGFA soutient le non à l’IDL.

 

LA SUISSE EST UNE ÉCONOMIE DU SAVOIR

Nos institutions axées sur la formation, la recherche et l’innovation sont enviées, connues et reconnues dans le monde entier. Notre stabilité et cadre de vie sont pris pour modèles ; ils assurent à notre pays une attractivité et une prospérité que les meilleurs étudiantes et étudiants, enseignantes et enseignants, chercheurs et chercheuses se disputent. Des talents venus du monde entier participent ainsi à la formation de jeunes suisses, garantissant un transfert de compétences indispensable à l’économie qui caractérise notre pays.

La matière première la plus précieuse de la Suisse est la matière grise. Un emploi créé sur cinq l’est dans le domaine spécialisé et scientifique. Nous en tirons grandement profit. La qualité de vie de la population suisse (formation des jeunes, avancées médicales, création de nouveaux emplois) y est étroitement associée. La force de notre économie est aussi garante de la pérennité de l’État social et constitue le socle indispensable au développement d’une société plus durable, plus sociale, plus égalitaire.

 

L’EUROPE EST NOTRE PARTENAIRE NATUREL

Culturellement et géographiquement, l’Europe est notre partenaire naturel. Le succès de nos politiques FRI repose sur cette réalité. Près de 50% des partenariats des groupes de recherche suisses sont établis avec l’Europe.

Depuis plus de 30 ans, la Suisse participe aux programmes cadres de recherche (PCR) avec l’Union européenne (anciennement CEE), et depuis 2004, l’accord bilatéral sur la recherche avec l’UE associe la Suisse de plein droit aux PCR. Alors que la Suisse était pleinement associée aux6e et 7e PCR, elle a été, entre septembre 2014 et fin 2016, temporairement exclue du 8e PCR, suite à l’acceptation de l’initiative « Contre l’immigration de masse ». Les répercussions se font encore sentir aujourd’hui. En sa qualité d’État pleinement associé, la Suisse a obtenu le droit d’être représentée dans les comités directeurs des programmes spécifiques et dans divers comités de pilotage. Elle a obtenu un accès direct aux informations et peut participer à la mise en œuvre des programmes actuels et à la conception des prochains programmes-cadres européens. La souveraineté implique de participer aux organes de décisions, plutôt que de s’en soustraire.

 

L’AVENIR : CONSOLIDONS ENSEMBLE NOS ACQUIS

Ensemble nous sommes plus forts ! La base de travail actuelle de nos politiques FRI, qui inclut échanges, coopération et compétitivité, garantit à la Suisse depuis des années l’accès et la participation aux projets clés pour relever les défis sociétaux. Le programme européen est le programme d’encouragement de la recherche et de l’innovation le plus grand et le plus complet au monde.

Quels outils voulons-nous donner aux jeunes qui construisent l’avenir ? Ils et elles doivent pouvoir accéder librement aux innovations, aux idées et aux projets de recherche du continent pour relever les nombreux défis auxquels leur génération est confrontée. Pour trouver des solutions aux problèmes aigus auxquels nos sociétés doivent aujourd’hui faire face, il faut participer à des équipes pluridisciplinaires et internationales. C’est une question de masse critique et de compétences.